La maison européenne de la photographie expose, jusqu'au 31 octobre, le travail de Kimiko Yoshida. Kimiko Yoshida est une artiste japonaise - elle est née à Tokyo en 1962- elle vit et travaille en France depuis 1995.
La rétrospective que lui consacre la MEP couvre 10 ans d'autoportraits.
Elle débute en 2000 avec la série des "Mariées" qui trouve son origine dans son histoire personnelle -sa mère ayant été soumise à un mariage arrangé- et se poursuit avec la série "Peintures" où Kimiko Yoshida détourne des objets de leur usage pour en faire des parures, des costumes. Dans cette série de 80 autoportraits, ce sont les créations Haute-couture de Paco Rabane qu'elle s'approprie pour rendre hommage à de grands maîtres de la peinture : de Rembrandt à Picasso, de Vermeer à Manet, du Caravage à Gauguin.
Oyé ! Oyé ! Juliette notre ado singulière, désormais étudiante, est de retour pour sa chronique musicale:
" Et voilà, comme pour tout le monde la rentrée est passée, les
vieilles habitudes reprennent, et même l'automne est au rendez-vous ! Les
collants opaques et l'écharpe en laine sont déjà de sortie pour recouvrir le
bronzage que vous avez déjà perdu (ou pour moi jamais eu !), et chez moi, le feu
est en train de crépiter dans la cheminée ! Mais la rentrée est aussi synonyme
de renouveau pour les artistes ! Et oui, vous aussi vous ne supportez plus
toutes les musiques « House commerciale tubes hits de l'été » qui ne
cessent jamais de vous énerver car au fond vous les connaissez par coeur à
force de les entendre (sans le vouloir bien sûr, on ne choisit pas la musique
qui passe dans le bus ou en boîte !).
Alors pour éviter de tomber en dépression je vous fais part
de quelques unes de mes découvertes récentes !
A savoir le dernier Scissor Sister avec ses 2 chanteurs
absolument géniaux dans ce petit clip ! Un Jake Shears tout droit
sorti de la cage aux folles avec qui je rêverai de partager une danse sur
scène, et une Ana Matronic charismatique me faisant d'ailleurs penser à
Julianne Moore dans « The Big Lebowski » (je vous mets aussi le clip
de la chanson principale de ce film dont je suis fan !).
Ensuite vient le dernier Chromeo que je ne me lasse pas
d'écouter, avec un clip aussi très marrant à regarder !
Puis ma grande découverte du mois est le duo Brigitte, qui
reprend la célèbre « ma benz » de NTM : version chanson douce ! Comme
quoi NTM a su toucher tous les milieux, et c'est un super hommage que nous font les Brigitte ! Peut-être est-ce un peu pessimiste, mais quoi de mieux que de
faire des hommages à NTM en ce temps où le rap français se perd ?
Retrouvera-t-on un jour un groupe digne de NTM ? Je crains que non ! En tout cas
cette version des Brigitte nous permet tout de même de mieux comprendre les
paroles qui sont très sympa, bien que les textes de cette chanson ne soient pas
très profonds ! Je joins aussi à ça une vidéo des débuts de NTM filmée en DV avec
Joey Starr et Kool Shen dans leur jeunesse que je trouve absolument excellente !
Voilà, en espérant que vous partagerez mon enthousiasme en
écoutant ces chansons ! ".
A l'heure où toute l'équipe de La Marelle s'apprête à occuper ses nouveaux locaux, voici le travail haut en couleur de deux artistes hollandais Haas y Hahn dans une des favela les plus dangeureuse de Rio. Ce projet un peu fou a fédéré les habitants qui se sont pris au jeu pour composer et peindre ce tableau multicolore sur les 34 maisons de la favela Santa Marta : 7000 m2 qui attirent désormais les touristes là où jamais ils n'auraient osé s'aventurer...
En fin de l'année dernière, La Marelle a fait réaliser un audit (sous licence ADEME) visant à calculer son empreinte énergétique et écologique.
Suite aux résultats et pour compenser la globalité de ses émissions de carbone de l'année 2009. La Marelle s'est engagée auprès d'Alter éco via Pur Projet dans un programme de reforestation au Pérou, dans la région de l'Alto Huayabamba (Amazonie).
En achetant l'équivalent de 800 tonnes de CO2 notre société permet à la coopérative d'Acopagro regroupant plus de 1200 petits producteurs de cacao, de développer une culture agro-forestière : de grands arbres appelés "mères cacao" sont plantés près des plans de cacaoyer, ils leur apportent l'ombre dont ils ont besoin et leurs racines aèrent le sol. Cette association de plusieurs espèces favorise la biodiversité.
Le projet, par la plantation d’arbres fruitiers et d’arbres médicinaux, vise aussi à redonner la souveraineté alimentaire des petits producteurs, à améliorer les rendements des champs tout en préservant les sols et à mettre un frein à la désertification de la zone. Ces plantations assurent également une meilleure protection contre les éboulements, glissements de terrain et inondations et incite les producteurs de l'Alto Huayabamba à arrêter la culture de coca.
En effet, il y a encore une quinzaine d'année, la région était une zone
importante de culture de la coca, utilisée pour fabriquer de la
cocaïne. Les producteurs vivaient sous la pression constante des
narco-trafiquants à qui ils vendaient leur production. Le climat de
violence et d'insécurité qui régnait plongeait les producteurs et leurs
familles dans une peur permanente.
D’un point de vue environnemental, la culture de la coca pause un double
problème. L’utilisation d’engrais chimiques et pesticides à outrance
dégrade la nature des sols. D’autre part, la coca supporte mal la
culture d’autre plant tel que maïs ou banane. Cette culture intensive et
exclusive a poussé les agriculteurs à dégager chaque année de
nouvelles parcelles de terre après avoir épuisé les anciennes, déboisant
sans limite la forêt.
Doit-on remercier Pascale/Mlle Héloïse de nous avoir dégotter cette série kawaï de pub japonaises pour Tarako pasta sauce (sauce à spaghettis japonaise au gout d'oeuf de morue, miam ! ) ? Vous aurez la chanson dans la tête toute la journée !On vous laisse les paroles au cas où vous voudriez faire karaoké avec nous ;-)Tarako tarako tappuri tarako,Tarako tarako tappuri, Tarako ga yatte kuru, Tarako tarako tsubutsubu tarako, Tarako tarako tsubutsubu, Tarako ga yatte kuru, Tarako tappuri tappuri tarako, Tarako tappuri tappuri tarakoooooo...
Ah je vous jure pas facile de rester concentrer sur son travail à La marelle... !
On ne peut pas clore le dossier "Maison & objet sept.2010" pour se consacrer au prochain salon qui arrivera trop vite... sans partager avec vous quelques photos des compositions de Pascale qui ont suscitées beaucoup de commentaires élogieux.
Si l'installation du stand est un travail d'équipe, la décoration de nos 60m carrés doit tout à Pascale (Mlle Héloïse). La forêt de champignons que vous aviez aperçus ici : Amanites, Coulemelles et autres champignons facétieux ont été peints et mis en scène sous des globes en verre chinés durant l'été.
Depuis 6 ans, la ville de Rennes organise des expositions photographiques à ciel ouvert sur la place de la mairie. Cette année, le photographe de l'agence Magnum, Martin Parr est à l'honneur. Témoin insdicret n'ayant pas son pareil pour traquer avec acuité le grostesque dans le quotidien, les gouts douteux et petits travers de ses contemporains.
Les quarante tirages grand format aux couleurs claquantes et à l'ironie piquante sont tirées de trois séries - Small World (1995), Think of England (2000) et Luxury (2009)
Martin Parr, « Un monde à Parr ». Du 11 septembre au 17 octobre 2010. En plein air, place de l’Hôtel de Ville, Rennes.
Si cet été, vos pas vous mènent jusqu'à La Rochelle. Courrez jusqu'à l'Espace Encan pour découvrir la première rétrospective d'Ernest Pignon Ernest, considéré comme le
précurseur du "street art". Plus de 400 oeuvres y sont sont exposées et retracent sa carrière.
"J'ai déjà fait des expositions, mais je n'ai jamais fait ça. Il y a
des dessins sur bientôt cinquante ans, il y a même des dessins que j'ai
faits en 1962 au service militaire en Algérie", a expliqué Ernest
Pignon-Ernest (source AFP). L'exposition met en effet en exergue tout le processus nécessaire à la création des saisissantes sérigraphies collées sur les murs de Brest à Naples, de Paris à Ramallah. Le résultat est impressionnant et les témoignages en vidéos de l'artiste engagé très émouvants.
"Chaque espace d'exposition permet de voir les premières esquisses,
les premières ébauches, les dessins un peu plus aboutis, les différents
dessins définitifs, la réalisation sur site puis enfin les photographies
témoignages de cette intervention", explique le commissaire de
l'exposition, Henri Jobbé-Duval.
"Les gens croient toujours qu'on dessine comme Léonard de Vinci, en
fait c'est toujours une bagarre, c'est long, moi je rate toujours, je
recommence j'ai voulu montrer cet aspect. Les gens qui découvrent mes
travaux dans les rues ne connaissent pas tout ce processus. L'exposition
c'est vraiment un exposé de la démarche".