La Marelle aux canards

Tim MacPherson

 

- © Tim MacPherson -

Quand l'imagination prend le pouvoir, qu'est-ce que ça nous plait !

Video Games

Adeptes du retrogaming - mais si avouez que vous avez gardé votre NES ou votre Game Boy, que vous êtes nostalgiques de Donkey Kong et de Pac Man - le musée du jeu vidéo a ouvert la semaine dernière sur le toit de la Grande Arche de La Défense, l'occasion rêvée pour partager cette animation géniale de Patrick Jean :

PIXELS by PATRICK JEAN.
envoyé par onemoreprod. - Futurs lauréats du Sundance.

Livres brodés

- dessin de Pierre Le-Tan -

Quand Olympia Le-Tan puise dans la bibliothèque familiale et trouve dans la littérature une nouvelle source d'inspiration pour ses sacs, on obtient une très belle collection baptisée « You can’t judge a book by its cover ».

Toiles et feutrines brodées au fil de soie, intérieur en Liberty, les minaudières ou pochettes du soir d'Olympia sont « Fait(es) main avec amour à Paris » comme l'atteste la petite étiquette tissée à l'intérieur de chaque pièce.

Alice au pays des merveilles

Le conte de Lewis Caroll a toujours inspiré les illustrateurs, bien avant que Disney et Tim Burton ne s'empare de l'histoire en l'adaptant pour le cinéma ! Le premier illustrateur d'Alice est Lewis Carroll lui-même, qui offrit à Alice Liddell, le 26 novembre 1864, un exemplaire manuscrit de l'histoire inventée pour elle, orné de 37 dessins à la plume. Puis Carroll qui opta pour John Tenniel, dessinateur alors réputé pour sa participation une revue satirique. Le succès remporté par la version illustrée par Tenniel l'a installé presque comme un second auteur d'Alice.

- John Tenniel -

Alice a ensuite inspiré un nombre impressionnant d'illustrateurs. Des centaines de versions ont ainsi vu le jour. Parmi les plus notables, celle d'Arthur Rackham :

 

Dans les années 50, Mary Blair dirige la plupart des projets Disney dont Alice au pays des merveilles. Elle réalise alors des aquarelles et des centaines d'études préparatoires pour les décorateurs qui inspirent encore beaucoup d'artistes aujourd'hui. Nous sommes nombreux à ne pouvoir imaginer Alice autrement que blonde, vêtue d'une robe bleue et d'un tablier blanc !

- Mary Blair -

À La Marelle aussi, on trouve plusieurs versions d'Alice toutes aussi merveilleuses que différentes :

La version colorée, peps et acidulée de Julien Martinière.

Celle de Peggy Nille

Lauranne Quentric a, quant à elle, réalisé une petite série de cartes postales reprenant l'univers d'Alice.

Et vous, votre Alice, vous l'imaginez comment ?

Recycler son sac plastique, c'est fantastique !

Quand des artistes choisissent le sac plastique comme support et ainsi lui redonne une deuxième vie, on peut s'attendre à voir des choses aussi étonnantes que la garde robe de Cathy Kasdan.

© Cathy Kasdan

Le travail de Josh Blackwell est différent mais tout aussi intéressant, qui aurait envie de jeter un sac en plastique aussi poétique ?

© Josh Blackwell

Avouez que vous ne regardez plus ces fichus sacs plastiques du même œil, non ? Si vous ne voulez pas crocheter ou broder vos sacs mais que vous aimeriez qu'ils aient une issue plus chouette que de finir par étouffer un poisson dans l'océan, faites le bonheur des filles du facteur, elles en feront bon usage.

No impact man

Dans son livre "No impact man" relatant son expérience, Colin Beavan qui s'est donné pour défi de vivre un an avec femme et enfant, à New York, sans produire le moindre déchet, a commencé par banir les sacs en plastique de sa vie de pollueur ! Il en vient à chercher toute une journée dans New York, le filet à provision français sur lequel il fantasme. Un filet à provision, quelle drôle d'idée ! Mais enfin Colin, c'est un cabas La Marelle qu'il te fallait pour faire tes courses ;-)

No impact man, Colin Beavan, Fleuve noir.

le blog de Colin Beavan.

Lego addicts

Qui a oublié ces petites briques aux combinaisons infinies qui nous occupaient des heures durant ? Surement pas Nathan Sawaya qui  se définit comme un brickartist et qui a construit, depuis les années 2000, de gigantesques sculptures en Lego à partir de dizaines de milliers de pièces.

Marco Pece alias Udronotto s'approprie non sans une certaine ironie des œuvres d'art en Lego.

 

- © Marco Pece/Undronotto -

Le studio de design Munchausen a utilisé les célèbrissimes briques pour recouvrir, avec 20000 pièces, le plan de travail d'une cuisine.

Quant à James May animateur tv sur BBC2, il a pu réaliser son rêve de gosse en construisant une véritable maison en Lego pour les besoin d'une émission. Finalement peu habitable (sur la vidéo, l'étanchéité reste à revoir), la maison a été détruite... Grands fous, va !

La gazette du mauvais goût !

Juliette, notre ado singulière est de retour, enjoy ! Ce coup-ci, ce n'est pas de musique mais de mode et de bon ou mauvais goût dont il s'agit... à toi Juliette !

Le Mauvais gout est désormais, officiellement le nouveau bon gout. Et oui le ringard devient à la mode et pour être à la pointe de ce style désuet je vous conseille La Gazette du Mauvais Gout par Dora Moutot. Une gazette pleine d'humour et de photos extra ! (J'ai moi même une petite préférence pour les chats multicolores...)

Pour l'occasion j'ai posé quelques petites question à Dora Moutot créatrice de cette gazette afin d'en savoir un peu plus sur l'originalité de son personnage et sur cette notion du Mauvais goût.

- Dora Moutot -

J : Pourrais-tu m'indiquer vite fait ton parcours après le lycée et ce que tu fais à ce jour?
D : Après le lycée, j'ai fait une prépa art plastique avant d'intégrer l'école de Stylisme Parisienne l'atelier Chardon Savard, ou j'ai obtenu mon diplôme de styliste-modéliste en 3 ans. Puis, ayant toujours au final préférer "raconter des histoires", que "faire la mode", j'ai décidé de "raconter des histoires de mode" et j'ai intégré il y a deux ans, la Central St Martins school à Londres en Fashion communication and journalism. J'entame bientot une année de stage à l'étranger ( sans doute à Tokyo) avant de revenir faire ma dernière année d'étude à Londres, ou il s'agira de créer mon propre magazine de A à Z, qui pourrait éventuellement s'avérer être une version poussée et papier de La Gazette du Mauvais Goût.

J : Qu'est ce qui t'a poussé à créer la Gazette du Mauvais Goût ?

D : J'ai crée La Gazette du mauvais goût, il y a exactement un an, sur un coup de tête et d'ennui. Pour la petite histoire, c'était les vacances et je devais partir en Israël chez mes grands parents, sauf que l'imbécile que je suis, s'est pointée à l'aéroport avec un jour de retard. J'avais mal regardé mon billet, et il était ni remboursable, ni échangeable. J'étais complètement saoulée et je n'avais pas pas d'argent pour en racheter un. Je suis donc restée chez moi à geeker comme une malade du matin au soir, à zoner sur des blogs. J'ai toujours eu l'amour du kitsch et des tendances absurdes, j'aime l'humour dans la mode et je trouvais qu'il n'y avait aucun blog qui avait une véritable considération, autre que juste moqueuse pour cette esthétique, donc une nuit, le moustique du mauvais goût m'a piqué et je me suis lancée.

J : De quoi t'inspires tu le plus souvent pour alimenter ta gazette ?
D : Le mauvais goût est vraiment à tout les coins de rue. Je m'inspire juste de ce que je vois. Ça peut être le chariot de la mémère que je vois passer chez la boulangère, le pull de noël d'un shop vintage ou la page d'un magazine de mode. Sans oublier que je suis une énorme geek, qui passe sa vie à filtrer les sites web et les forums les plus incongrus de façon assez compulsive.

J : Que penses-tu des blogueuses mode qu'aujourd'hui tout le monde suit ?

D : A vrai dire, je ne sais même pas vraiment qui sont les plus grosses blogueuses. J'aime bien les blogs de streetstyle quand je considère que le photographe a un œil pointu, par contre, je trouve souvent assez lamentable les blogs de jeunes filles qui documentent leur look souvent - pardonnez moi de le dire - complètement insignifiant. C'est d'un ennui et d'une banalité affolante. Ceci dit certaines ont parfois des looks ou des personnalités qui sortent de l'ordinaire, par exemple les looks très "Marilyn" de Johanna valent le détour, ou si je dois taper dans les françaises, j'apprécie l'esthétique de the cherry blossom girl.

Attention, certaines images de La Gazette du mauvais gout sont susceptibles de choquer les âmes prudes ;-)

Nathalie Lété à la Galerie Salon

© photos Richard Bourtin extraites du livre "autour du petit chaperon rouge"

Dès samedi et jusqu'au 15 avril, exposition de céramiques Nathalie Lété.

Vous pourrez découvrir les céramiques peintes de Nathalie Lété autour d'une approche insolite du conte "Le petit chaperon rouge". Une vision personnelle à la fois sensible, enfantine et effrayante qui éveille en nous des sentiments contradictoires de peur et de fascination.

Galerie Salon, 4 rue Bourbon le château 75006 Paris.

Rossina Bossio

© Rossina Bossio

Loin des expositions très conceptuelles comme celles de La criée qui n'est pas très loin de nos bureaux et auxquelles on ne comprend souvent pas grand chose, on peut - en cherchant bien - trouver à Rennes des artistes qui nous touchent. Découverte via un flyer trouvé par Pascale, Rossina Bossio fait partie de ceux-là. Elle expose à la galerie L'antre Temps, 45 rue de la parcheminerie à Rennes.

© Rossina Bossio

Étudiante aux Beaux-arts de Rennes, Rossina Bossio est originaire de Colombie. Sa peinture, ses photos ou ses dessins, elle ne veut pas les expliquer mais les laisser à voir et interpréter, ce qui lui plait, c'est qu'ils nous touchent. Ses images sont fortes - souvent des portraits féminins - qui peuvent évoquer les peintures de Balthus ou de Lucian Freud.

© Rossina Bossio

Pour en savoir + :

son blog / son flick'r / une interview.

Le site de la galerie L'antre temps : www.constancevilleroy.com

© Rossina Bossio