Jean-Michel Basquiat dans son atelier de Great Jones Street, New York, 1985 devant Sans titre, 1985, Collection particulière Photo : © Lizzie Himmel © The Estate of Jean-Michel Basquiat © ADAGP, Paris 2010
Il aurait eu 50 ans cette année, le Musée d'Art Moderne de Paris lui consacre une rétrospective d'une envergure jamais vue en France.
D’origine portoricaine et haïtienne, né en 1960 à Brooklyn dans l’Etat de New York et mort à New York en 1988 à la suite d’une overdose à l’âge de vingt-sept ans, Basquiat appartient à la génération des graffiteurs qui a brusquement émergé à New York à la fin des années 70. En 1977, il commence à signer ses graffitis du nom de SAMO (pour « Same Old Shit ») accompagné d’une couronne et du sigle du copyright. Au cours de sa fulgurante carrière, sa peinture passe de la rue au tableau.
Son univers mélange les mythologies sacrées du vaudou et de la Bible en même temps que la bande dessinée, la publicité et les médias, les héros afro-américains de la musique et de la boxe, et l’affirmation de sa négritude. Il définit ainsi une contre-culture urbaine, underground, violente et anarchique, pétrie de liberté et de vitalité. En 1982, Basquiat est invité à participer à la Documenta 7 de Kassel en Allemagne. L’année suivante, il est le plus jeune et premier artiste noir à exposer à la Biennale du Whitney Museum of American Art à New York.
À partir de 1984, il réalise en commun des peintures avec Andy Warhol jusqu’à la mort de ce dernier en 1987. S’étant toujours défini comme un peintre influencé par son environnement urbain quotidien, les racines de sa pratique «expressionniste primitiviste» sont à trouver du côté d’une peinture européenne d’après-guerre, celle de Jean Dubuffet, réfractaire à l’«asphyxiante culture» ou celle de Cobra, ainsi que du côté de la grande tradition américaine de Robert Rauschenberg à Cy Twombly. Après sa mort prématurée en 1988, il laisse une œuvre considérable habitée par la mort, le racisme et sa propre destinée. Sa vie brûlante et explosive, mêlant le star-système et la révolte, a inspiré en 1996 le film « Basquiat » du peintre et cinéaste Julian Schnabel. En 1984, le musée d’Art moderne de la Ville de Paris avait déjà présenté Jean-Michel Basquiat dans une exposition collective consacrée au mouvement de la Figuration Libre France/USA, aux côtés de Robert Combas, Hervé Di Rosa, Keith Haring.
Cette rétrospective composée d’une centaine d’œuvres majeures (peintures, dessins, objets) provenant de nombreux musées et de collections particulières américains et européens, permet de reconstituer le parcours chronologique de l’artiste et de mesurer son importance dans l’art et dans l’histoire de l’art au-delà des années 80.
(source Musée d'Art Moderne)
http://mam.paris.fr/fr/expositions/basquiat
Parallèlement à l'exposition, Jean-Michel Basquiat, the radiant child est sur les écran depuis le 13 octobre : un documentaire réalisé par Tamra Davis qui rend hommage à l’artiste qu’elle a très bien connu grâce à des images et entretiens inédits issus de ses propres archives.
j'adore. ses travaux ont bercé mon adolescence. <3!
Rédigé par : nicoz balboa | 19 octobre 2010 à 20:16
Un artiste adulé par la critique( et les speculateurs) que je n ai jamais aimé.......j'en ai jamais compris le buzz médiatique sur son travail...
Rédigé par : Pascale NIVET | 20 octobre 2010 à 07:19
mon adolescance était plus "figuration libre" : speedy grafito,di rosa ,boirond etc
Rédigé par : mlle héloise | 20 octobre 2010 à 13:37