A l'heure où La Marelle cherche a optiliser au mieux le transport de ses marchandises, Alain Delorme, fascinés par le chargements des migrants a réalisé une série intitulée Totems (il s'agit de photomontages) ou comment l'accumulation d'objets peut former de drôles de sculptures insolites.
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Rendez-vous demain en fin d'après-midi sur le blog...
En fin de l'année dernière, La Marelle a fait réaliser un audit (sous licence ADEME) visant à calculer son empreinte énergétique et écologique.
Suite aux résultats et pour compenser la globalité de ses émissions de carbone de l'année 2009. La Marelle s'est engagée auprès d'Alter éco via Pur Projet dans un programme de reforestation au Pérou, dans la région de l'Alto Huayabamba (Amazonie).
En achetant l'équivalent de 800 tonnes de CO2 notre société permet à la coopérative d'Acopagro regroupant plus de 1200 petits producteurs de cacao, de développer une culture agro-forestière : de grands arbres appelés "mères cacao" sont plantés près des plans de cacaoyer, ils leur apportent l'ombre dont ils ont besoin et leurs racines aèrent le sol. Cette association de plusieurs espèces favorise la biodiversité.
Le projet, par la plantation d’arbres fruitiers et d’arbres médicinaux, vise aussi à redonner la souveraineté alimentaire des petits producteurs, à améliorer les rendements des champs tout en préservant les sols et à mettre un frein à la désertification de la zone. Ces plantations assurent également une meilleure protection contre les éboulements, glissements de terrain et inondations et incite les producteurs de l'Alto Huayabamba à arrêter la culture de coca.
En effet, il y a encore une quinzaine d'année, la région était une zone
importante de culture de la coca, utilisée pour fabriquer de la
cocaïne. Les producteurs vivaient sous la pression constante des
narco-trafiquants à qui ils vendaient leur production. Le climat de
violence et d'insécurité qui régnait plongeait les producteurs et leurs
familles dans une peur permanente.
D’un point de vue environnemental, la culture de la coca pause un double
problème. L’utilisation d’engrais chimiques et pesticides à outrance
dégrade la nature des sols. D’autre part, la coca supporte mal la
culture d’autre plant tel que maïs ou banane. Cette culture intensive et
exclusive a poussé les agriculteurs à dégager chaque année de
nouvelles parcelles de terre après avoir épuisé les anciennes, déboisant
sans limite la forêt.
Jusqu'à maintenant, nos abeilles vivaient dans une ruche provisoire le temps que l'essaim se constitue. Depuis juin, elles sont les heureuses propriétaires d'une ruche placée en plein coeur de La Rochelle, sur un
terrain clos arboré d'arbres fruitiers (tilleuls, cerisiers), d'espèces
anciennes d'arbres et de fleurs des champs offrant aux abeilles une
grande variété florale. Ce terrain cultivé de manière naturelle et son
implantation en zone urbaine favorisent une qualité de miel et un
moindre rique de pesticides agricoles.
Un grand bac en pierre rempli d'eau a été mis a disposition à proximité des ruches et évitera ainsi aux abeilles d'éventuellement aller s'abreuver dans les piscines par exemple.
Les tags WWF donnaient à réfléchir, ceux d'Anna Garforth aussi ! En effet, Anna se définit comme une Urban land artist ou une Guerilla gardner et c'est peut-être ce qui lui correspond le mieux car pour faire passer son message qui se résume ainsi : "N'oubliez pas l'éco-système dans
lequel vous vivez !", Anna utilise ce que la nature lui offre : de la mousse, du sucre et du yaourt en guise de colle pour un tag écolo, des feuilles mortes et des morceaux de bois pour des banderoles efficaces. Et comme elle a plus d'une corde à son arc, elle recycle et peint aussi les bouteilles de lait en plastique pour en faire des jardinières qu'elle accroche au mobilier urbain.
Pour illustrer la dégradation de l’environnement par l’homme et les menaces
qui pèsent sur les espèces animales et végétales, en cette année 2010
déclarée année internationale de la biodiversité par l’ONU, le WWF met en scène des animaux taggués dans sa dernière campagne. Aux vues de certaines réactions outrées sur le net, on précise que c'est "pour de faux", la retouche d'images est passée par là... Ce qui n'était hélas pas le cas des deux pauvres ânes de Marahland, le zoo de Gaza qu'on a grimés en zèbres pour contenter le public qui déplorait leur absence !
Depuis le 10 avril, de drôles de petites cabanes en bois et/ou carton sont venues se poser sur la fameuse structure métallique du Centre Pompidou et elles y resteront jusqu'au 23 août. Ces petits nids sont l'œuvre de Tadashi Kawamata (artiste japonais reconnu mondialement et accessoirement professeur aux Bx-Arts à Paris) qui sculpte, se réapproprie l'espace urbain et son environnement avec des matériaux simples et pauvres voire de récupération. À propos de son installation à Beaubourg, il déclare : " La relation du bâtiment au vent m'a particulièrement inspirée, les huts s'accrochent à la structure comme si elles avaient été apportées par le vent. Le souffle semble avoir ramassé et entraîné papiers et cartons, les faisant s'envoler et venir se coller sur ce qu'ils rencontrent". C'est la première fois qu'un artiste intervient directement sur la façade du bâtiment conçu par Renzo Piano et Richard Rogers. Dans le cadre de cette exposition Kawamata a réalisé un atelier pour enfants "Carton workshop" pour permettre au jeune de public de réaliser qu'avec presque rien on peut toucher à l'essentiel.
Pour rester dans l'esprit coloriage : les crayons de couleur de Jonna Pohjalainen, installation poétique réalisée en 2006 à l'Open Art Museum de Pedvale et la récente "performance" d'artistes à Berlin sur la Rosenthaler platz où de la peinture a été renversée sur le macadam alors que les automobilistes attendaient aux feux rouges...
Quand des artistes choisissent le sac plastique comme support et ainsi lui redonne une deuxième vie, on peut s'attendre à voir des choses aussi étonnantes que la garde robe de Cathy Kasdan.
Avouez que vous ne regardez plus ces fichus sacs plastiques du même œil, non ? Si vous ne voulez pas crocheter ou broder vos sacs mais que vous aimeriez qu'ils aient une issue plus chouette que de finir par étouffer un poisson dans l'océan, faites le bonheur des filles du facteur, elles en feront bon usage.
Dans son livre "No impact man" relatant son expérience, Colin Beavan qui s'est donné pour défi de vivre un an avec femme et enfant, à New York, sans produire le moindre déchet, a commencé par banir les sacs en plastique de sa vie de pollueur ! Il en vient à chercher toute une journée dans New York, le filet à provision français sur lequel il fantasme. Un filet à provision, quelle drôle d'idée ! Mais enfin Colin, c'est un cabas La Marelle qu'il te fallait pour faire tes courses ;-)